Le transport d’animaux destinés à la consommation humaine est considéré comme un facteur important dans la prévention de la propagation de maladies telles que la salmonellose. Déplacer des animaux nécessite de le faire dans des conditions précises, sans oublier que les règles diffèrent selon les espèces. Ce n’est pas la même chose de transporter de la volaille, des porcs ou du bétail.

Recommandations pour réduire les risques des transports des animaux

Certaines des dernières recommandations proposées sont basées sur l’analyse des temps de trajet, de l’espace où se trouvent les animaux et des niveaux de température qui garantissent un transport sûr et, par conséquent, réduisent les risques associés.

Les limites et la régulation de la température lors du transport des volailles et des lapins, l’effet de la ventilation sur les porcs, l’espace minimum autorisé pour les porcs et les poulets nouveau-nés ou la durée du trajet chez les veaux sont quelques-uns des aspects qui nécessitent de nouvelles recherches.

Le traitement que reçoivent les animaux avant qu’ils ne soient déplacés a une influence significative sur le stress et, en plus, la chaleur excessive pendant ce temps constitue une menace pour le bien-être animal. De plus, si les bovins adultes sont transportés pendant plus de 29 heures, l’agressivité et la fatigue augmentent, des aspects qui peuvent affecter la qualité du produit final.

Comment cela réduire le risque de contamination entre les animaux

Les conditions de transport, le bien-être des animaux et les maladies infectieuses sont directement liés. La manipulation des animaux pendant le transport peut provoquer des infections causées par des bactéries telles que la salmonelle ou la pasteurelle, qui entraînent des maladies infectieuses chez les animaux, telles que la salmonellose, avec le risque qui en résulte pour la santé publique. Bien que les maladies épizootiques les plus importantes soient contrôlées par des normes mondiales, en termes de bien-être animal, les maladies les plus importantes sont les infections intestinales, avec le taux de prévalence le plus élevé.

La prévention de ces maladies pendant le transport repose, en général, sur l’interdiction totale de circulation, qui est appliquée dans les situations d’urgence. Dans l’analyse de l’EFSA sur les moyens possibles de réduire la propagation des maladies pendant le transport, l’accent a été mis sur l’importance d’identifier les exploitations les plus à risque lorsqu’un foyer est détecté afin d’appliquer des mesures de biosécurité plus sélectives et plus efficaces. Une des étapes fondamentales est de ne pas mélanger les animaux de statut sanitaire différent et de privilégier le transport direct, sans arrêts, pour éviter le contact avec les animaux d’autres élevages.

Conditions particulières de transport des animaux

Volaille

La limite de température maximale est de 24-25 ºC, tandis que la limite inférieure est de 5 ºC, pour ce genre d’animaux.

Porcin

Ces animaux ont de sérieuses difficultés à s’adapter aux situations de stress causées par la fatigue, la chaleur et le froid. Il faut surtout leur fournir de l’eau à tout moment.

Ovin

Les aspects qui contribuent à garantir la qualité du déplacement sont connus : accélération, freinage ou surfaces.

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